Plissement de l’encéphale

Au moment de l’embryogenèse, les cellules du feuillet formant l’encéphale se divisent de multiples fois. Cette multiplication cellulaire augmente la surface de l’encéphale. Lorsque la surface de l’encéphale dépasse la surface disponible à l’intérieur de la boîte crânienne, une force mécanique la contraint à se plisser. Plus la place est petite plus le plissement est important.

L’intelligence animale

Excellent documentaire sur les capacités cognitives d’espèces proches et éloignées de nous sur le plan phylogénétique… La découverte de ces capacités est souvent source de grande étonnement. « Comment ? Ils sont capables de faire des choses aussi intelligentes que nous »? Cette réaction très « anthropocentrique » que nous avons à l’égard de l’intelligence du monde animal est du même ordre que les préjugés que nous développons souvent vis-à-vis de populations humaines qui diffèrent de la nôtre. Nous avons la fâcheuse tendance à nous croire au centre du monde et de croire « qu’il n’y en a point comme nous  » !

Ce qu’ils font sans savoir parler…

Bien des comportements que l’on croyait autrefois réservés aux seuls humains ont été observés chez les grands primates, en particulier chez les Chimpanzés et les Bonobos. Les vidéos de cet article permettent de prendre conscience de la richesse des capacités cognitives de ces animaux, à qui il ne manque que la parole…

Plasticité des structures familiales : l’adoption

La reconnaissance (par le visage !)

La mémoire

Communication non verbale

En 1960 Jane Goodall montre que les Chimpanzés utilisent des outils dans leur habitat naturel

https://video.nationalgeographic.com/video/00000144-0a1e-d3cb-a96c-7b1f94080000

Apprendre à casser des noix

Imaginer des solutions

Faire du camping…

Tailleur de pierres

Et bien plus encore, par exemple ici

Nous viverions à l’ère de l’Anthropocène. L’ère du « Stupidocène » conviendrait mieux…

Ecologie : « Nous sommes entrés dans l’ère du stupidocène »

Et si la révolution, la rupture, la disruption tant attendues commençaient dans les jardins – dans nos jardins ? Car le jardin, contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’est pas à l’écart du monde, pas davantage que le monde n’est préservé de ce qui se passe dans les jardins. Jardiner, planter, ensemencer, arracher sont des actes politiques. C’est pourquoi nous recevons dans cette émission, en partenariat avec la plateforme de documentaire de créationTënk, Gilles Clément, paysagiste et jardinier, héros du documentaire Le jardin en mouvement réalisé par Olivier Comte, également présent sur notre plateau en compagnie de Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo et auteur de Ce qui compte vraiment publié ce mois-ci aux éditions Les liens qui libèrent.

https://www.dailymotion.com/cdn/manifest/video/x5doo7y.m3u8?sec=j9yUdC0Mg2A55xrkEjtGH1I-25TOzojPvxls-vQYds5tZrA-KPnHy_HBvF0GfekCZ8UmYN6sYxofN7bM25VccQ

Naomi Klein : Accro au risque

Quelques jours avant cette conférence, Naomi Klein était sur un bateau dans le Golfe du Mexique, en train d’observer les résultats catastrophiques de la recherche risquée de pétrole par BP. Nos sociétés sont devenues accros au risque extrême pour trouver des énergies nouvelles, de nouveaux outils financiers et plus encore .. et trop souvent, c’est nous qui devons nettoyer les dégâts derrière eux. La question que pose Naomi Klein : quel est le plan B?

On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux…

Happiness

Circuit de la récompense et une course du rat selon Steve Cutts, autrement plus déprimante que l’éponyme BD de Gérard Lauzier publié en 1978. C’était quand même mieux avant !

Mon oncle d’Amérique

Les premières scènes d’une fiction réalisée par Alain Resnais en 1979 à partir des travaux du neurobiologiste Henri Laborit. Sans doute le seule film jamais réalisé mêlant fiction et biologie du comportement. Un film qui garde toute sa pertinence, malgré les progrès réalisés en neurobiologie depuis et une mise en scène aujourd’hui un peu désuète. A voir dans son intégralité si l’occasion se présente !

3 présentations du circuit de la récompense

Le plaisir, et son opposé, la douleur, sont des émotions indispensables pour  »motiver » des organismes comme les vertébrés à satisfaire leurs besoins vitaux. Sans elles, sans la douleur de la faim ou de la soif, le plaisir de manger ou de s’accoupler, l’individu se laisserait mourir et ne se reproduirait pas. Le circuit de la récompense constitue un élément central du système neurobiologique de production d’émotions. Il a ceci de particulier et qu’il fonctionne en boucle de rétroaction positive: plus il est stimulé, plus le désire de reproduire la situation qui provoque le plaisir est fort. Ce mécanisme d’auto-alimentation explique les addictions, qui dans nos société d’hyperconsommation peuvent se produire dans de multiples situations de consommation : alimentaire, sexuel, de biens, et aussi dans les rapports de domination sociale. Il pourrait même expliquer l’extraordinaire succès de nos économies (ultra)libérales dont les deux mamelles sont la (ultra)consommation et la (ultra)réussite sociale. Un succès qui pourrait mettre en péril notre survie commune.

Le modèle du cerveau dans la main

Un bon moyen mnémotechnique pour se rappeler des principales structures de notre cerveau, de son organisation générale et de son fonctionnement. Il permet de prendre conscience d’une chose essentielle : l’encéphale, particulièrement développée chez l’espèce humaine, ne fait que « envelopper » les parties centrales du cerveau, qui assurent toutes les fonctions de base de l’organisme et dont dépendent sa survie. Il ne fait que « coiffer » les émotions, ce qui explique qu’il peut être facilement débordé par elles.

Cellular Slime Molds

Sous l’effet de l’AMP cyclique, le compoasrtement de cellules de Dictyostelium change : solitaires, autonomes avant le rajout de cette hormone, elle s’agrègent et se spécialesnt pour former un organe de reproduction produisant des gamètes. Ce passage d’une vie « généraliste » à une vie « spécialisée » n’est pas sans rappeler les propriétés des cellules embryonnaires humains, totipotentes au moment des premières divisions de l’oeuf fécondé, elles se spécialisent au cours du développement embryonnaire et perdent leur caractère « généraliste ».

Les organismes sont des algorithmes

L’historien Yuval Harari auteur de Sapiens et de Homo deus, à Davos. A visionner jusqu’à 7’20 »…

« La vie n’est qu’un phénomène physique : Tous les phénomènes vitaux sont dus à des causes mécaniques, soit physiques, soit chimiques, ayant leur raison d’être dans la constitution de la matière organique. Les animaux et les plantes les plus rudimentaires, placés aux plus bas de l’échelle organique, sont nés et naissent encore aujourd’hui par génération spontanée. Tous les corps vivants ou organiques de la nature sont soumis aux mêmes lois que les corps privés de vie ou inorganiques. Les idées et les autres manifestations de l’esprit sont de simples phénomènes de mouvement, qui se produisent dans le système nerveux central. En réalité, la volonté n’est jamais libre. La raison n’est qu’un plus haut degré de développement et de comparaison des jugements ».

Texte d’Ernst Haeckel publié en préface à la réédition de 1907 de la « Philosophie zoologique » de Lamarck, originellement publié dans les pages de son « Histoire de la création naturelle » consacré à Lamarck, de 1868.

Ce qui est à l’oeuvre en permanence dans chacune de nos milliards de cellules

Using computer animation based on molecular research, we are now able to see how DNA is actually copied in living cells. You are looking at an assembly line of amazing miniature biochemical machines that are pulling apart the DNA double helix and cranking out a copy of each strand. The DNA to be copied enters the production line from bottom left. The whirling blue molecular machine is called helicase. It spins the DNA as fast as a jet engine as it unwinds the double helix into two strands. One strand is copied continuously and can be seen spooling off to the right. Things are not so simple for the other strand because it must be copied backwards. It is drawn out repeatedly in loops, and copied one section at a time. The end result is two new DNA molecules.

What kind of Asian are you ?

La tentation de l’essentialisation ou la domination de la vue dans la perception de l’autre… Mieux vaut y réfléchir à deux fois avant d’attribuer une origine, un profil à une personne dont on ignore absolument tout… Nous ne cessons pourtant de le faire sans nous en rendre compte. Très conscient de ce mécanisme réflexe de catégorisation de l’autre, un anthropologue chevronné eut un jour ce mot « Je lutte tous les jours contre mon racisme ».

Jets de bananes et cris de singe

Des manifestations de racisme contre des joueurs noirs ont régulièrement lieu dans les stades. Ce qui provoque en toute logique des réactions du colère chez les joueurs visés. Qui, comble d’injustice, se voient punis par les arbitres ! Alors que la seule bonne réaction de l’arbitre devrait être « d’arrêter le match » comme le dit Lilian Thuram, champion du monde avec les Bleus en 1998.

Lilian Thuram vs Elisabeth Levy

Dans cette émission de  Ce soir (ou jamais!) animée par Frédéric Taddeï,  la discussion porte sur la n-ième proposition de suppression du mot « race » de la constitution française. S’en suit un échange surréaliste entre Lilian Thuram et Elisabeth Levy sur l’existences ou non de la ou des races. Le quiproquo  vient évidemment dû au fait qu’il y a bel et bien des différences entre les humains, en particulier des couleurs de peau. Ce moment très emblématique de confrontation des représentations démontre qu’il est inutile de « nier l’existence des races ». Pour comprendre pourquoi la science arrive à la conclusion qu’il est impossible de classer les humains, il est indispensable d’apprendre en quoi ils diffèrent précisément. Ce qui nécessite un effort. Les bons sentiments ou les slogans sont malheureusement totalement inefficaces pour lutter contre les idées simplistes que les gens ont en général de la diversité de leur propre espèce.

D’ailleurs et d’ici

Clip promotionnel de la revue « D’ailleurs & d’ici », une revue qui cible ce qu’elle appelle la « France plurielle », un euphémisme pour désigner la « France issue de l’immigration non blanche ». Elle montre que les « racialisés », un terme utilisé par les personnes « non blanches » apparue il n’y a pas très longtemps, montre que ces personnes considèrent qu’il y a une pertinence à être vues comme différentes à cause de leur apparence physique. Et elle fait echo à un racisme bien réel que les personnes « de couleur » subissent d’une partie de la société « blanche ».